Nice : symbole de la France et des valeurs du 14 juillet, par Joël Mergui

J’ai exprimé ce matin ma douleur et ma vive émotion à l’annonce du bilan provisoire de l’attentat commis à Nice cette nuit : 84 morts, parmi lesquels des enfants, 18 personnes en urgence absolue et des dizaines de blessés.


Nice, cette ville de beauté et dynamisme à la française, a été touchée par le terrorisme islamiste et, avec elle, toute la France, le 14 Juillet, un jour d’unité et de festivités populaires, symbole de la fraternité démocratique et des valeurs républicaines.


La planification d’un « moyen non conventionnel de destruction », le détournement d’un camion en arme de guerre, indiquent une fois encore que les ennemis de la démocratie ne reculeront devant rien pour semer la mort, le chaos et la terreur, avec pour seul objectif d’imposer leur vision djihadiste du monde.


Plus que jamais l’urgence est à la tolérance zéro contre tout ce qui touche ou porte atteinte à notre mode de vie, nos choix démocratiques et au message universel de paix et d’harmonie qui unissent et structurent le monde libre.


La France incarne les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Son modèle et son Peuple sont à ce titre considérés comme des cibles privilégiées. Il est fondamental de montrer aux terroristes que le choix de la démocratie n’est pas un aveu de faiblesse.


Comme les États-Unis ou Israël, dont la population est également touchée par ce nouveau type de guerre non conventionnelle à l’échelle mondiale, notre pays est entré en résistance contre l’Islamisme, ce nouveau fléau négateur des Droits de l’Homme comme l’était hier le nazisme.


Le drame de ce 14 juillet renforce notre soutien et le juste hommage que la nation avait rendu, le matin même, à ses forces armées et de sécurité qui oeuvrent au quotidien sur notre sol, depuis les  premiers attentats, pour la défense de nos valeurs.


Notre conception démocratique de l’Homme et de la vie en société dépend aujourd’hui aussi de notre détermination internationale à mettre en pratique nos idéaux.


Les paroles doivent désormais devenir des actes et nous devons, unanimement, toujours refuser la moindre concession aux terroristes djihadistes de tous les pays et les condamner partout sans hésitation.


Les alliances contractées entre tous les États démocratiques luttant contre l’islamisme doivent être à la mesure des enjeux auxquels la haine djihadiste nous expose.


J’exprime, une fois encore, aux parents et familles endeuillées nos douloureuses condoléances et souhaite aux blessés un rétablissement sans séquelles avec une pensée particulière pour celles et ceux qui luttent actuellement contre la mort.