La cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’Hommage aux Justes de France a eu lieu, comme de coutume, au Centre Diocésain d’Angers, autrefois Grand Séminaire.
Rappelons que dans ce lieu ont été « parqués », en juillet 1942, quelque 830 Juifs (hommes, femmes et enfants) préalablement arrêtés dans la région, ensuite transférés à la gare d’Angers le 20 juillet et déportés vers Auschwitz par le convoi n° 8. En 1945, seuls 15 déportés ont survécu.
Etaient présents à cette manifestation, outre un public significatif, plusieurs représentants de l’État, du département du Maine et Loire, de la ville d’Angers ainsi que des élus (députés et sénateur).
Après un bref mais significatif mot d’accueil du Représentant de l’Évêque et la lecture du message gouvernemental, le Président de l’ACCI 49, Joseph Guez, a pris la parole.
Avec plusieurs références à la Torah, il a rappelé le drame de la Shoah, le rôle néfaste des Nazis et des « collaborateurs » français mais aussi l’attitude humaine, courageuse de citoyen(ne)s de notre pays pour aider à sauver nos coreligionnaires menacés de mort. La dangereuse remontée de l’antisémitisme, avec ses morts, ses blessés, ses actes et ses propos intolérables a bien sûr été évoquée.
Ensuite le Vice-Président, Jonathan Berdugo, a chanté avec beaucoup d’émotion El Male Rahamim et les membres présents de la Communauté ont récité le Kaddish. Traductions et significations de ces prières ont été apportées au public.