Lag Baomer à Lyon

La grande synagogue de Lyon a organisé, cette année un Lag Baomer hors du commun. La commémoration de la vie de rabbi Chimeone Bar Yo’haï se voulait moderne et fédératrice, c’est pourquoi plusieurs associations de la jeunesse juive lyonnaise y participèrent.


A l’instar de la vie de ce grand  Juste, le thème de la soirée tournait  autour des symboles de l’eau et du feu. L’eau, symbole de Torah, car les participants ont été conviés à monter à bord d’un bateau pour une croisière nocturne, et le feu, ardent désir d’élévation, généralement symbolisé par les feux de joie ou les barbecues, mais sur la péniche, ce fut le traiteur qui offrit aux convives un menu brulant d’originalité.


Après l’office du soir, organisé à la grande synagogue, les participants profitèrent de la douceur du printemps pour entamer une ballade pédestre, bercés par le son des rivières lyonnaises, jusqu’à l’embarcadère. Là-bas, les attendait une équipe exceptionnelle composée d’une dizaine de jeunes de diverses associations telles que l’UEJF, le Young AUJF, et d’autres jeunes indépendants.


Une fois admis à bord, ceux qui le souhaitaient pouvaient bénéficier d’un shooting photo, et profiter du cocktail déjà disposé. Le tempo de la soirée se voulait rythmé donc rapide, et l’organisation précise. Dès le cocktail terminé et les mots d’accueil prononcés, la soirée se poursuivie sur un autre bateau, plus petit mais plus puissant, qui permis de naviguer malgré un courant exceptionnellement fort, à travers le Rhône et la Saône.


Pendant cette balade nocturne, un guide  éclaira l’assemblée sur les divers monuments que le bateau côtoyait, puis le rabbin Nissim Malka, a exposé l’étendu de l’importance de la vie rabbi Chimeone Bar Yohai et la survie de son enseignement dans notre perception du judaïsme, et conclut la hilloula sur les airs traditionnels bien connus de Bar Yohaï, chantés par l’assemblée improvisée de mousses et matelots qui arrivaient à quai.


On amarra, et ceux qui le souhaitaient purent finir de discuter et remonter sur le premier bateau qu’ils avaient quitté en premier lieu, afin d’entendre des airs de guitare et profiter d’une dernière boisson.


Nous retiendrons de cette soirée, l’association fructueuse de tradition et modernité, qui n’a été rendue possible que par l’étroite collaboration des différentes associations et par la participation de l’ACI. Nous remarquerons aussi le large éventail de participants, de 15 à 85 ans, et de tous milieux confondus !