Le Rabbin Mikael Journo auditionné sur la fin de vie

Le Rabbin Mikael Journo, aumônier général israélite des hôpitaux de France s’est rendu à la réunion organisée par l’APHP (Assistance publique des hôpitaux de Paris) le 15 avril dernier. Cette problématique, au cœur de la formation continue des aumôniers hospitaliers israélites depuis plusieurs années, a été présentée par le Rabbin qui a rappelé la position bien spécifique du Judaïsme en la matière.

Les aumôniers israélites hospitaliers sont fréquemment formés sur des questions diverses mais indispensables pour une approche humaine, chaleureuse et professionnels envers les patients qui ont besoin d’une quelconque assistance. La dernière formation des aumôniers a d’ailleurs pu compter sur les brillants concours du Grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim et du  Professeur Emmanuel Hirsch ,directeur de l’espace éthique médicale de l’APHP.

La réunion du 15 avril avait pour objet de définir les modalités d’information des professionnels et des usagers des établissements au regard de la loi du 2 février 2016. Cette dernière a pour objectif de créer de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie et plus généralement sur la législation sur la fin de vie de vie et son accompagnement. C’est autour d’une même table qu’une trentaine de professionnels (médecins, soignants, aumôniers, directions) et représentants des usagers se sont retrouvés afin de permettre une discussion pluridisciplinaire et de réfléchir conjointement à la mise en place d’un plan d’actions complet en la matière (information, formation, communication, autres outils)pour aboutir à un objectif commun : faire connaître la loi auprès des différents acteurs concernés. Des ébauches de différents documents et la programmation de réunions en petit groupe sont d’ores et déjà mis en place.

En tant qu’aumônier national, le Rabbin Mikael Journo est depuis de nombreuses années, le spécialiste et l’un des interlocuteurs privilégiés de la question de la fin de vie pour le Ministère de la Santé ainsi que pour les différents groupes de travail et de réflexion des hôpitaux de l’hexagone .