Lyon : Dîner de Gala

Lyon : gala « historique » avec le grand rabbin Amar chlita de Jérusalem


C’est la première fois qu’un tel événement, rassemblant dans la capitale des Gaules l’ensemble de la communauté, était organisé par le Consistoire régional. Le président Alain Sebban se félicite de la réussite du dîner du 10 septembre.

Pour Alain Sebban, président du Consistoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le dîner de gala du dimanche 10 septembre (dans une salle du casino de Charbonnières) était particulièrement réussi, bien au-delà de ses espérances. Environ quatre cents personnes étaient présentes pour soutenir les actions de l’institution cultuelle et de la communauté lyonnaise. Les promesses de dons étaient encourageantes. Et comme l’a remarqué le grand rabbin Richard Wertenschlag, le rassemblement en question, inscrit au programme des Journées nationales du Consistoire de cette rentrée 2017, était « historique ». Jamais en effet une telle réunion exclusivement juive, fédérant les diverses tendances et associations communautaires locales, n’avait été organisée ici.


Un hôte de marque a fait le déplacement pour assister à l’événement : le grand rabbin de Jérusalem et Rishon LeTzion (car ancien grand rabbin séfarade d’Israël) Shlomo Amar chlita. Dans son allocution, il a insisté sur l’importance de la tzedaka à l’approche des fêtes de Tichri. A l’instar de la tefila (prière), c’est l’un des piliers assurant la pérennité du peuple juif. C’est donc une mitzva incontournable. Les dons des participants n’étaient pas réservés, d’ailleurs, aux seuls nécessiteux. Lorsqu’ils seront utilisés, ils permettront de préserver et d’entretenir les synagogues manquant de moyens. Car si les trente-cinq mille Juifs habitant l’agglomération disposent de vingt-neuf lieux de culte, les disparités sont flagrantes entre les plus dynamiques, comme ceux des beaux arrondissements ou de Villeurbanne, « petite Jérusalem » de la métropole, et ceux des quartiers périphériques dits « sensibles » qui souffrent de la chute démographique due à la migration de milliers de nos coreligionnaires vers des zones mieux sécurisées.


C’est pour pallier cette difficulté et réaliser des économies d’échelle, tout en offrant l’opportunité à chaque Juif lyonnais, quel que soit son lieu de résidence, de bénéficier de services culturels de qualité, d’activités riches et variées, qu’Alain Sebban et son équipe ont décidé de créer un ambitieux Centre du judaïsme local, qui verra le jour en 2018 dans le 3ème arrondissement.


Quant à l’av (président) du Beth Din, le rav Yehia Teboul, il a rappelé que la ville disposait depuis deux ans d’une école de dayanim (juges rabbiniques) unique en Europe. C’est la seule du Vieux Continent, Russie exclue.

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