Mazal tov !

Janine Elkouby, Vice-Présidente du Consistoire Israélite du Bas-Rhin, a reçu le Prix littéraire de la Société des Ecrivains d’Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort pour son roman « Trois femmes et un siècle ». Agrégée de lettres, Janine Elkouby préside la section strasbourgeoise de l’Amitié judéo-chrétienne. 

Présentation de ce roman qui débute dans les communautés juives rurales d’Alsace. « J’ai envie de parler de toi, maman. Je repousse ce moment depuis six semaines, ce moment de me retrouver face à toi, depuis six semaines que tu nous es morte, maman, ce chabbat, à l’hôpital, chambre 16. Et voilà que les larmes viennent. Je m’étonnais d’être presque toujours si normale, si insensible, si semblable à moi-même. Je me disais chaque jour : maman est morte, et j’écoutais vainement, je tentais, sans résultat, sèche et vide, de saisir l’écho de ces mots banals, dans mon cœur et ma tête. Rien. Du vide. Effet zéro.?»

À la mort de sa mère, Caroline cherche à comprendre la colère et la douleur qui ont toujours dominé sa relation à cette dernière. Elle remonte le cours du temps…

Ce sont trois générations de femmes juives qui surgissent, au fil d’un siècle déchiré. Trois mères. Trois filles.

Leur histoire commence dans les communautés juives rurales d’Alsace, où « s’est édifié pour un temps un petit coin de paradis ». Elle se poursuit dans l’horreur de la deuxième guerre mondiale pour s’achever aujourd’hui dans la grisaille et les lumières de nos villes.

La vie de ces trois femmes, l’histoire de leurs amours, de leurs luttes et de leurs relations de mères et de filles est une histoire d’hommes absents ou occupés, de conflits entre la tradition et le temps qui passe… Trois façons d’être femme et d’aimer. Et par dessus tout la difficulté qu’il y a à se comprendre.